Graide



Son histoire, ses familles...


Graide Son Histoire ses Familles, est le troisième livre d’une série que nous espérons longue consacrée aux villages de la nouvelle entité de Bièvre.  Nous avons à ce jour publié onze livres dédiés aux 12 communes de Gedinne et à 2 communes de Bièvre ; Bièvre et Naomé. Sous l’ancien régime, Graide faisait partie de la châtellenie de Villance, seigneurie de Mirwart et à partir du 7 avril 1752, comme arrière fief de Mirwart, province du Luxembourg, alors que ses voisines faisaient partie de la prévôté d’Orchimont, province de Luxembourg, Baillamont, Bièvre, Naomé, Oizy en partie, Louette-Saint-Denis, Louette-Saint-Pierre, Houdremont ainsi que Rienne ; Willerzie commune libre fut rattachée également à Orchimont après la convention de Lille signée par la France et l’Autriche le 3 décembre 1699.

 

Comme dans les livres précédents, nous utilisons toujours la même structure et le même format.  Contrairement au document : « Instruction pour la publication des textes historiques », que la commission Royale d’histoire a fait paraître en 1896 : « la fidélité exagérée de certains éditeurs ne sert à rien ... » ; nous publions une quantité de textes originaux et pour transmettre à nos lecteurs la saveur du passé, nous les reproduisons tels qu'ils ont été transcrits à l'époque ; pour les différencier nous les avons placés entre « guillemets ».  Certains mots illisibles dans les textes ont été remplacés par trois petits points.  Nous utilisons quelques abréviations pour renseigner les dates : cir = environ, cette date peut varier de plus ou moins 30 ans ; abt est une date calculée, donc : très proche de la vérité.


Pour une plus grande compréhension de la suite généalogique des seigneurs, nous avons ajouté deux pages qui sont une synthèse de la généalogie des seigneurs de Graide.


Dans les études précédentes nous avons découvert peu de documents écrits consacrés à l’histoire de nos villages sauf pour Graide, où un livre de 306 pages, très détaillé, qui aborde en détail l’histoire du village et de ses habitants est sorti de presse de l’Imprimerie L. Bourdaux-Capelle. S. A. à Dinant le 30 décembre 1972, son auteur un enfant de Graide Monsieur Camille Mouzelard, né en 1925.  Ce livre étant à ce jour épuisé et son approche étant différente de la nôtre,  nous ne manquerons pas d’y faire référence lorsque des évènements nous le permettra, nous disposons avec le temps, de plus d’informations sur les familles et les personnes qui les composent.


Pour les amateurs d’histoire de leur commune nous leurs recommandons vivement quatre documents ; Les Papiers de Marie Gobaye : Mirwart, un pays et des hommes au temps des Arenberg dont chaque fascicule est détaillé au chapitre des références.

A l'issue de cette étude, nous pouvons réaffirmer que les habitants de Graide comme ceux des quatorze autres villages étudiés, étaient contrairement aux idées reçues, pour leur majorité lettrés.  L'on cite la fixation du salaire de l’instituteur à Graide, Pierret Jean Nicolas le 29 juin 1819 à la somme de 47 francs 25. En 1776, la communauté d’Houdremont payait pour l’entretien de l’école à Louette-Saint-Pierre ;  à Naomé, dans le contrat du vicaire du 2 janvier 1782, il est stipulé : « l’école gratis pendant le jour depuis la Toussaint jusqu’au Rameau ».  L'éducation des enfants par le curé, rendue obligatoire par le maire, dans un acte de 1792 à Sart-Custinne ; un instituteur à Rienne le 3 mai 1803, une école à Bourseigne en 1809, un instituteur à Louette-Saint-Denis en 1813, la construction d'une école à Gedinne en 1825, le salaire de l’instituteur de Naomé en 1826, une école recensée en 1830 à Willerzie et enfin un contrat pour l'engagement d'un instituteur à Vencimont en 1834 et à Louette-Saint-Pierre en 1843.

 

Pour le recensement de 1766, les déclarations personnelles sont signées par 70 % des propriétaires à Graide, 80 % des propriétaires à Naomé, 77% des propriétaires à Louette-Saint-Denis et Louette-Saint-Pierre, par 76 % à Bièvre, 72 % à Houdremont et de 57,5 % à Willerzie.

 

Vers 1850 la plupart des personnes signaient les actes de mariage, à l’exception de certaines personnes âgées, en grande majorité des dames, et surtout des personnes étrangères à notre région, hommes ou femmes. 






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